Aux fils des maux
Accueil Mes toiles Mes poèmes Mes autres activités Me contacter Les sites que j'apprécie Livre d'or

Remonter
Grand comme le ciel
A corps donné
A corps perdu
Peintures de vie (1)
Peintures de vie (2)
Aux fils des maux
Au tour des mots
Hé ! Toile

AUX

FILS

DES

MAUX

MAESTRO

 

Des sérénades des orgues de barbarie

Découlent en escalades de lents frissons

Mimant les cascades en fuite vers l'horizon

Défiant la gravité des amours finies

Piano piano comme une symphonie

Roucoulent en dérobade toutes les passions

Imitant les aubades avant trahison

De nos corps désunis fêtant les harmonies

Au son des sanglots longs de tous les violons

Qui raisonnent au loin comme des mirlitons

Il faut penser pour la vie "aggiornamento"

Et pour ne plus qu'aucun Mozart on assassine

Il faudra bien te réinventer Mélusine

Rapidement, vite, allegro, ma non troppo!

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

COPROCULTURE

 

Doit-on s'étonner

Que certains surréalistes

Dans une mâle société

Où le mal subsiste

Ont pris la culture

De la fiente qui entoure

Mensonges et pourriture

Ceux qui accourent

A l'appel du rang

Et pour vague liberté

A l'odeur du sang

Ou simple cupidité?

Il faudra bien ici

Être plus royaliste

Que le roi démis

Ne jamais persiste

A te vouloir aréopage

Ni aucun nuage

Pas plus que d'eau pure

Ne laveront l'outrage

Ni dresseront sépulture

De celui au courage

Respect de dame nature

De venir coprophage.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

Il y a plus de printemps

Dans la lumière de tes yeux

Que de retours d'hirondelles

Aux soleils diserts

Colorés comme des anges

Pour me dire à Dieu.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

Le poète aux yeux daltoniens

Peindra forcément sur ses toiles

Des poèmes initiant les yeux

De vers beaucoup trop acides.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

MEMOIRE

 

Un poème est un temple

De lumière

Dans lequel se contemple

A sa manière

Un grand chemin de croix

Et de bannière

Pour aider à choisir la voix

De vipère

Langue fourchue et déboires!

Mes poèmes

Resteront temples de mémoire

Je t'aime.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

MES AMOURS

 

Mes amours étaient d'ailleurs

Venues d'un autre monde

Tombées de lunes rondes

Mariées aux soleils rieurs

Mes amours étaient plusieurs

Nées d'unions fécondes

A la vivacité de l'aronde

Des printemps meilleurs

Mes amours étaient sans peur

Sans reproche sans malheur

Et il te faudra faconde

Faire vivre les rumeurs

Tuer mon âme vagabonde

De mots qui blessent le cœur...

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

LIBERTÉ LIBÉRÉE

 

Il m'arrive souvent de penser

Que j'ai forcé ta coquille

Pour te faire naître

Quand j'aurais dû te couver

Pour te laisser éclore.

Je t'ai trop vite mise au monde

Avant ta naissance

Nonobstant les gens du passé

Qui ont mis ton talent

Sous silence.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

ENVIE DE VIE

 

Dans la tête l'air blême

D'une vie d'envie de rien

D'un rien qui est toi

Toi l'envie de ma vie.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

MIROIR DU MATIN

 

Aux matins devant le miroir

Mon regard ausculte mon regard

Pour y voir des airs de grands lits

Défaits traînant dans l'ennui

De vides sacs à provisions

En des yeux qui se sentent cernés

De solitude et de passions

Au dessus d'un sourire édenté

D'une bouche en mal de baisers

Prenant couleur bouche d'égout

D'une si sale peau

De vieux linge froissé

Par l'onanisme pâlot

D'un corps inanimé

Épave de cendrier

Sorte de vieux mégot

Cendre qui inhume

L'amour à titre posthume.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

TU ES LA

 

Tu es là

Au coin du détour

De la rue

Tu es là

 

Tu es là

Au coin de l'amour

Et de sa mue

Tu es là

 

Tu es là

Besoin de ta cour

Convenue

Tu es là

 

Tu es las

De devoir toujours

Aux nues

Tuez la!

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

LE LAC

 

I

Il aura manqué tes yeux

Pour unir l'azur céleste

A l'horizon lacustre

Il aura manqué ton regard

Pour fondre l'immense montagne

A la plane surface de l'onde

Il aura manqué ton sourire

Pour mêler les verts tendres

Aux émeraudes et grands sapins

Il aura manqué ta voix

Pour symphonier le doux clapot

Au chant des oiseaux

Il aura manqué ta peau

Pour allier le soleil

A sa douce chaleur

Il aura manqué ta main

Pour partager la vie

Aux instants heureux

Il aura manqué ton cœur

Pour battre nos poitrines

Au même diapason

Il aura manqué ta présence

Pour unifier les silences

Aux paroles de vacances

 

II

Il aura manqué des enfants

Pour imbriquer le jeu

Aux gerbes d'eau

Il aura manqué un foyer

Pour étinceler le bois sec

Aux plus chauds feux

Il aura manqué un capitaine

Pour créer sur le bateau

Aux allures de berceau

Il aura manqué ta bise

Pour ployer le roseau

Aux bras du chêne

Il aura manqué tes cheveux

Pour lier le vent

Aux senteurs d'été

 

III

Il aura manqué ton corps

Pour illuminer ce décor

Aux désirs inspirés

Il aura manqué la nuit

Pour rêver bien haut

Nos histoires d'amour.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

ENVIE DE ROI

 

Tu me manques

Comme toujours tu m'as manqué

Pour libérer ma libido

Plutôt que l'enfermer

Las dans ce bistrot

L'aguicheuse serveuse

Me fait rêver tes seins

Mon regard est au loin

Dessinant ton sourire

Né de mes caresses plaisir

Envie de toi ma foi!

Envie de toi mais toi?

Envie de Roi, de toi!

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

L'amour mon amour ne meurt

Mais l'arme, mes larmes mineures,

Arme mon âme et mes mœurs

Rame ma mie, mon amour ne leurre!

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

SANG PAROLE

 

Logorrhées qui expriment

Aux cent paroles

L'odeur du crime

Traînée de vérole

Dont l'éloquence

La volubilité comprime

Toutes les essences

Semences de rimes

Aux sans parole.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

Souvent j'ai reçu de ces filles

Aux lointains regards incendiaires

Les affriolantes banderilles

Éveillant les avenirs éphémères

De tous leurs yeux qui brillent

Dans mon cœur bien téméraire

Me faisant miroiter familles

Et m'abusant de leurs chimères

Femmes qui tant me pillent

Et courent d'adultère en adultère

Ne me laissant que vétilles

Aux larges saveurs amères

Mais je réjouirai cette fille

Qui vint dans mes bras naguère

Glisser qu'elle était Camille

Et que plus tard de moi elle serait fière.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

Ma tendresse te sied

Si bien qu'au détour

De ton visage

Elle allume

Tes yeux

Mieux

Qu'un maquillage.

Haut de page    Vers le livre d'or    M'écrire

Webmestre : philippe.berrard@wanadoo.fr ou poeture@online.fr
Dernière mise à jour : 28/12/2000 01:35