Hé ! Toile
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Remonter
Grand comme le ciel
A corps donné
A corps perdu
Peintures de vie (1)
Peintures de vie (2)
Aux fils des maux
Au tour des mots
Hé ! Toile

HE!

 

TOILE

NAISSANCE

 

Du centre s'évade un brun soleil

Naissance d'une gaie spirale

Cœur de labyrinthe et de dédales

Milieu d'une nuit d'éveil

 

A droite, à gauche, autour

Violentes étincelles colorées

De rouges et de sang dorées

Du brun soleil allez faire le tour

 

La chaleur des orangers

Vous fera virevolter

Au tableau de vos maîtres

 

Aux horizons célestes

Près des âmes funestes

Que vous ne saurez jamais être

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Des amours palimpsestes

Toujours recommencées

Romancer les restes

D'espoirs devenus fumées

 

Amour palimpseste

Ici palindrome

Requin anagramme

Faiblesse contre pétrie

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HARMONIES

 

Avec de la musique au cœur

Des harmonies toutes en couleurs

Des symphonies toutes en douceurs

Pour des mélodies pleines de chaleur

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COULEURS DU TEMPS

 

Les larmes sanguines

Marqueront à jamais

Ce visage, hier si gai,

De traces pourtant fines

Dessinées avec l'élégance

Des plus fins pinceaux

Maniés avec l'arrogance

Qui conduit au repos

 

Éternel

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Moi j'ai volé à l'horizon

Les traits de ma mémoire

Pour y écrire quelques chansons

Qui diraient notre histoire

 

Moi j'ai posé à ma passion

Des photographies toutes noires

En attendant l'illusion

De pouvoir toujours y croire

 

Moi j'ai construit à ma façon

Nombreux meubles et armoires

Pour y ranger ma raison

Qui devenait illusoire

 

Moi j'ai pendu à tous les sons

Des armes tues et des guitares

Tous les frissons, leurs vibrations

Des magiciens et leurs grimoires

 

Moi j'ai perdu à l'horizon

Mes nuages et leurs moires

Mon foyer et ses tisons

Qui disaient notre histoire

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Les cristaux de neige naissent au sein des yeux

Du ciel qui protège les sommets majestueux

Tombent les blancs flocons aux cimes déjà blanches

Lente accumulation préparant l'avalanche

Qui tuera en silence au printemps revenu

Celui à la chance de marcher pieds nus,

D'enfin rejoindre au ciel le trismégiste Hermès

Et dans un goût de miel aux parfums népenthès

Tomber dans la crevasse, retrouver l'utérus

Aux odeurs de glace, ô lointaine Vénus!

Les immenses névés accrochés à l'adret

Périront à l'été, deviendront feux follets

Dont l'advection ira hanter, mornes plaines,

En guise de trépas, les souvenirs de haine.

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AVALE ET RIS

 

Il faut savoir ce que valent et rient

Les fleurs des bois qui pleurent des fois

Dans des alleux comme sont tes bras

Et tes yeux d'émeraudes bleuies

 

Il faudra trouver loxodromie

Pour naviguer, arriver vers toi

Suivre les perséides des rois

Pour enfin trouver l'épiphanie

 

Mercure, Hermès, Vénus, guidez-moi,

Chrysomèle aux couleurs bon aloi

En m'évitant toutes priapées

 

A moi, l'amoureux primesautier

Rêvant des edelweiss enneigées,

Étoiles-d'argent quand vient l'été.

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HORIZON

 

Nobles amours aux fugaces tiennes mêlées

Grandiront, grandiront -même morganatiques-

Resteront, resteront -même platoniques-

De grands océans et, contre vents et marées,

Allumeront l'horizon.

 

Il eut fallu qu'un soir, au creux de ma mémoire

Surgissent, surgissent -même très romantiques-

Reviennent, reviennent -même très impudiques-

Les océans d'amours, tels de vieux grimoires

Pour enflammer l'horizon.

 

Mon amour et le tien, curieuse de ma neige

Tomberont, tomberont -même sans Antarctique-

Tourneront, tourneront -même sans vent panique-

Dans de grands tourbillons, dans de curieux manèges

Pour éteindre l'horizon.

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LE BAL DES PERDANTS

 

Avec seules armes des idées

Dans une guerre sans aucun habit

Sans uniforme ou moindre merci

Solitude aux larmes desséchées

 

Que de querelles désabusées

Sans haine sans poudre ni fusil

Les amours trahies sortent du lit

Fleuve de larmes accumulées

 

Grand combat aux ailes déployées

Simulant bataille de tranchées

Profondes blessures au défoliant

 

D'une trop longue belligérance

Née de la tristesse du silence

D'une peur intestine tuant tant.

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A.L.N

 

                               I

Elle était dans sa robe immuable

Cette fille la belle amie de mon copain

Quand nous avons partagé un soir agréable

Et quelques regards échangés regards d'airain

 

Point de poker ni de tarots mais il te fallait le jeu

Pour découvrir de quoi mon moi était fait

Aller plus loin que la profondeur de mes yeux

Et révéler derrière mes cheveux qui j'étais

 

                               II

Tu étais dans sa tête l'amie de mon copain

J'étais accompagné de ma meilleure amie

Il et elle essaieront de nous séparer en vain

Sentaient-ils déjà jalousement nos harmonies?

 

Il était un soir il était une fois

Autour de la table vous étiez réunies

Et mon copain et moi étions plein d'émois

Quand tu me proposas une histoire infinie

 

                               III

Il fallait qu'en long en large je te conte

Comment serait la forêt qui nous accueillerait

J'avais vingt ans à peine et point de honte

A dire comment l'avenir j'imaginais

 

Dans ma forêt profonde aux larges futaies

Tu trouveras dans l'espace des airs de liberté

Quand des clairières les plus belles odeurs fumaient

Aux rythmes des thyms des fougères arômes exhalés

 

                               IV

Au détour du ruisseau que je décrirai

Tu devineras ma sensualité mon sexe

De chutes cascades torrents étoilés

Rosées gouttelettes douceur sans complexe

 

Tu y devineras ma douceur ma sensibilité

Mon art de caresser ton corps blanc doré

Et tu voudras déjà dans mes bras te serrer

Je voudrais te prendre et déjà t'aimer

 

                               V

Loin dans la forêt une vieille chaumière

Aura une large cheminée qui fume

Témoin d'un intérieur qui depuis toujours et naguère

Eloigne le mal et met au loin les brumes

 

Tu y verras bien sûr mon attachement

A ce foyer que je ne veux pas brûlant

Mais que je voudrais voir flamboyer à nos côtés

Imaginant déjà l'aube d'un amour prohibé

 

                               VI

Plus tard plus loin encore il y aura la clef

Que je trouverai dénicherai utiliserai

Tu verras dans ce bout de ferraille usé

Mon attachement à la pécuniaire vérité

 

Tu comprendras bien vite rapidement

Que nul coffre fermé n'enfermera ma sensibilité

Et que ma chaumière restera ouverte au firmament

Qu'il n'est nulle serrure cadenas pour fermer mon cœur liberté

 

                               VII

Au bout du chemin tu me proposeras

De rencontrer ce mur symbolisant la mort

Afin de savoir comment je passerais de vie à trépas

Et je crois t'avoir fait rire au sein de ton décor

 

Et même peut-être avoir emporté ton amour

En exprimant froidement et sans détour

De quoi te faire me  considérer démiurge

Quand je soulagerai au pied du mur un besoin qui urge.

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POUR GILLIAN

 

De l'eau de pluie, de l'eau de là-haut

Devint de l'eau de vie d'azurs colorée

Tombant des nébuleuses en gouttelettes de rosée

Pour faire se rejoindre le firmament et les ruisseaux

 

De l'eau de pluie, de l'eau de là-haut

Viendra l'eau de vie sur les terres desséchées

Unir sa force à la semence fraîchement plantée

Pour faire naître à l'été les blés les plus beaux

 

Et les ruisseaux se feront rivières et même océans

Donnant ainsi à la goutte d'eau allure de géant

Dame nature mettra dans tes yeux quelques larmes

 

Aux couleurs de l'azur tombé en eux

Pour y fleurir les plus beaux printemps heureux

Que seul peut offrir un enfant sans armes.

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A LUCIE

 

Il est plus de printemps

Dans une histoire d'amour

Que dans un vol d'hirondelles

Au passage éphémère.

 

Dans tes yeux Lucie

Se lit depuis toujours

L'avenir qui commence

Demain.

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A LUCIA

 

É più primavera

In una storia d'amore

Che in un volo di rondini

Dal passaggio effimero.

 

Nei tuoi occhi Lucia

Si legge da sempre

L'avvenire che comincia

Domani.

(Merci à Paola...)

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NEVE

 

D'une espèce de nivéal

Naîtra au sein des glaces

Quelque statue fugace

Sans moindre rival

 

Des neiges toujours féal

Malgré froides grimaces

Jamais de guerre lasse

N'oubliera l'idéal

 

De ces glaces de cristal

Jaillira l'esprit fœtal

Qu'un jour chère Aphrodite

 

Nourrira de larges horizons

A l'aube qui palpite

Pour naître Pygmalion.

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Il y avait dans ces étoiles, à la Grande Ourse

Des sourires qui résonnent des lendemains

Chantant tels gouttes d'eau claire au creux des mains

Vifs météores filant éphémère course

 

Il y avait dans tes yeux bleu de grande source

Des étoiles qui étincelaient le matin

Et se riaient de tous les nuages malins

Illuminant plus que l'or de toutes les bourses

 

Quelle métempsycose fera retrouver

Dans le large espace interstellaire lunaire

Ces sources de vies, sources d'eaux claires de la Terre

 

Continue ton cycle dans le ciel étoilé

O lune! Traverse encore scorpion balance

Pour finir au taureau et trouver délivrance.

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AIME, AIME

 

Un amour qui étincelle

Sera bien capable à lui seul

De sortir quiconque du linceul

Dans lequel il sommeille

Allume tes yeux

Bats ton cœur

Stoppe avoir peur

Aime, aime au mieux

Un amour qui vole

Aux cieux les étoiles

Pour mettre farandoles

Dans tes yeux sans voile

Ton corps affolé

De plaisirs ignorés

Stoppe avoir peur

Aime, aime au mieux

Pourquoi les avoir prisent

Ces étoiles qui brillent

Sinon pour les éteindre

A ton horizon malingre

De césures déplacées

Aux nébuleuses affairées

Stoppe avoir peur

Aime, aime au mieux.

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MY HEART

 

I want to die

It's just because

I love you

 

It's only one house

To dress your eyes

In white satin

I love you

 

It's only two arms

To show in your life

At the top of the sky

Or the Milky Way

I love you

 

It's only many stars

To say everybody

Our baby live

I love you

 

It's just because

I want to live

I love you.

 

But where is

My heart?

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À venir

 

Sous ton sourire

Dentelle

Tes joues si rouges

Ma belle

Tes yeux qui bougent

M’appellent

Tes cheveux longs

M’entraînent

Et dans tes bras

Ma reine

Il fait si bon

Sirène

 

(Il fait si froid dehors…)

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A la plume de l’oie se dessinaient les mots

Qui dédiaient des ondes rondes de caresses

De l’encre de mon sang ruisselant sur ton dos

Signant lascivement ta peau, tendre déesse.

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Ci-gît

 

Ci-gît bel Amour mort, de silence abattu

Non-dit et mensonges, et foin toute confiance

Absences qui rongent l’espoir de la naissance

En faisant fi, à tort, de toute belle vertu.

 

Ci-gît bel Amour fort, d’un an à peine vécu

Né des plus beaux songes, paré de l’impertinence

Qui sûrement s’allonge comme éternité immense

A l’esprit gai d’alors, rires et sourire en sus.

 

Ci-gît bel Amour dort, dans son grand lit de tristesse

Au sommeil douloureux d’un corps de vieillesse

Si sombre et ténébreux qu’un tunnel sans la fin.

 

Ci-gît bel Amour d’or, diamants, rubis paré

Dont les feux malheureux se meurent dans la faim

De le voir revivre, cet Amour espéré.

 

(Hier était tout sein, Aujourd’hui fête les morts. 2 novembre 1998)

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Femme Allongée

 

Bulles de torrents étirées

Dans l’onde noyées

Aux seins de cascades

Lointaine ballade

Rivière d’écumes dorées

A l’encre des cieux

Longs moments silencieux

D’éternité mi-nuitée

Quelque antre aille accueillir

D’eaux à dos dormir

Au lit du fleuve

Et son bras

De larmes rira

A moins qu’il pleuve

A jamais tarir

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La houle

 

Telle la houle

Qui verse,

Qui coule

Tu es mon Amour

Ma houle

Qui verse,

Qui coule

Telle la foule

Qui berce,

Qui roule

Tu es mon Amour

Ma houle, ma foule,

Qui verse, qui berce

Qui coule, qui roule

Telle la boule

Qui valse,

Qui saoule

Tu es mon Amour

Ma houle, ma foule, ma boule

Qui verse, qui berce, qui valse

Qui coule, qui roule, qui saoule.

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L’ivre des livres

 

L’ivre d’images

Livre ses rêves

À livre ouvert

À demi-livre

 

L’ivre est de famille

Livre son sang

À livre de comte

À livre et demie

 

L’ivre dort

Livre son argent

À livre de comptes

À livre Sterling

 

L’ivre de messe

Livre son âme

À livre défendu

À livre d’aux raisons

 

L’ivre est du bon grain

Livre à séparer

À livre de pain

À livre de moisson

 

L’ivre d’histoire

Livre son temps

À livre d’autrefois

À livre de contes.

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Lune ronde

 

A la lune ronde

D’humeur féconde

Âme vagabonde

D’amours profondes.

Tour du Monde

D’alertes arondes

Qui inondent

Et puis se fondent

En la ronde

Des printemps qui font des bébés au Monde.

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NUISANCES

 

Il n’y aura dans ce poème

Que trop de silence

Pour rimer je t’aime,

Beaucoup trop d’absence

Et de non dits même

Pour dire avec aisance

Le fond du problème.

 

Ici se conjugue confiance

Avec le sujet « défiance »

Voire même « arrogance »

Mais toujours en présence

De diverses divergences

Menaces de partance

En triste déliquescence.

 

Les airs les plus blêmes

Orneront les « je t’aime »

Commençant Carême

Et jetant l’anathème

Sur le grand baptême

D’une grande trirème

Aux sons de bohèmes.

 

Le fond du problème,

Sans moindre complaisance

Et de trop dits même

Malgré les absences

Et trop de « je t’aime »

Fera belle abstinence

Et écrira poèmes…

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L’ode à la mort

 

Un grand pantin

Démantibulé

A l’avenir lointain

Désarticulé

Pleure goutte à goutte

Son sang au goût glacé

Loin de tous les pourpres

Qui enflamment le ciel.

Ses larmes aux saveurs de fiel

Crèvent aux horizons

Les nuages et leurs vagues

De chimères, rêves de pacotilles

Anéantis par l’infini ciel

Bleu glacial d’un hiver

Qui ne reverra jamais

Poindre l’aube du printemps.

L’hémoglobine sans faux-semblant

Ne nourrit plus rien, pourrit

Son univers de globules en hypoxie

Ne laissant derrière elle

Que croûtes noirâtres

De larmes desséchées.

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Regardez ce petit nuage

 

Perdu un soir d’orage

Pleurant de milles yeux

Perdu au milieu

Des grondants nuages

D’un grand soir d’orage.

 

Regardez ce grand cumulus

Et son cousin nimbus

Utiliser toutes leurs forces

Pour que tempête s’amorce

Au vent de grand cumulus

Et de puissant nimbus.

 

Tambour tonitruant d’ouragan

Martelant bruyamment

Malmenant la grande Ourse

Déchirant dans sa course

Nuit sans lune, sans fortune

D’éclairs de rancunes

 

Illuminant le monde

De lumières de fatras

De boues immondes

Où naissent tracas.

 

Il ne voulait, le petit stratus

Qu’une douce bise

Qui le conduise

Vers Vénus.

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Quand les étoiles naissantes se font lointaines comme un cœur

Qui se recroqueville dans ses plus profonds secrets

Et sa large coquille couvrant la sourde rumeur

L’éther se fait soudain immense, vide et muet.

 

Il fut d’autres temps de grande unisson

Où ton corps se glissait dans mes caresses

Et ton regard dans mes sourires de passion,

Où ta peau laissait ton âme à ma tendresse.

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VIEILLISSANTES

 

De viles vieilles

Veillent la ville

La vieille ville

Des viles vieilles.

Et les vieilles veillent

Attendant l’éveil

De la vieille ville

Et les vieilles vieillissent

Leurs noces de vermeil

Les avilissent

A la ville vieille

Les vieilles viles.

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Demande

 

Ces quelques mots pour bercer ton sommeil,

Tu les liras demain à ton réveil

Et ils te prendront par la main ma mie

Et ils te conduiront à la mairie

Dis, Angélique veux-tu m'épouser ?

Dis-moi, dis-moi que tu en as envie,

Que tu as envie que l'on se marie,

Dis-moi, dis-lui, que tu veux m'épouser !

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Dernière mise à jour : 28/12/2000 23:58